lundi 18 avril 2011

De l'avenir du Hackintosh

Photo : digitaltrends.com
Non, non, il n'y a aucune faute de frappe ! Vous avez bien lu "hackintosh"...
Vous l'aurez compris, il s'agit en fait d'un mot-valise composé à partir des termes "hack" et "Macintosh"...
Pour ceux qui n'ont jamais été confrontés à ce néologisme, il nous faut remonter à l'année 2005 (en Juin précisément), juste après l'annonce par Apple (lors de la Worldwide Developers Conference) du passage de sa nouvelle génération de machines à une architecture à base de processeurs Intel. La nouvelle, assimilée à une quasi trahison, fit alors un tollé au sein de la communauté des utilisateurs de Mac. La migration vers le processeur Intel transformait toute la gamme de machines PowerPC Apple en "vulgaires" PC, les exposant, selon les puristes, aux virus et à une certaine instabilité. En réalité, il y avait derrière cette transition un enjeu économique majeur pour la firme de Cupertino, puisqu'elle allait mettre un terme au seul défaut réputé de leurs machines : l'incompatibilité avec les systèmes PC. Les nouveaux Mac seraient donc équipés d'un logiciel (Boot Camp) qui leur permettrait d'installer Windows nativement, en parallèle de Mac OSX, et donc de pouvoir exécuter rapidement des programmes conçus pour les PC, et notamment des jeux.
Pourtant, ce que Steve Jobs était alors loin d'anticiper, c'est qu'une telle inovation pourrait, à l'inverse et  théoriquement, permettre l'installation des nouvelles versions de son système d'exploitation sur un PC...

mercredi 13 avril 2011

500 millions d'amis moins un...

Mark Zuckerberg (Photo : boursier.com)
L'imbroglio judiciaire suscité par le désormais incontournable réseau social Facebook (et exposé dans le film de David Fincher : The social network), n'est pas prêt de prendre fin.
Valorisé à 65 milliards de dollars, Facebook continue d'attiser les convoitises. Lundi dernier, 11 avril, la cour d'appel de Californie a débouté les frères Winklevoss, déjà indemnisés à l'amiable à hauteur de 65 millions d'euros en 2008, qui revendiquent la paternité du (lucratif) concept et estiment avoir été trompés sur sa valorisation.
A peine les deux frères annoncent-ils sur Twitter qu'ils comptent déposer un nouveau recours, qu'un autre (prétendu) ancien associé de Zuckerberg fait parler de lui.
Paul Ceglia, homme d'affaires peu scrupuleux et déjà condamné plusieurs fois pour escroquerie, vient de déposer plainte pour la seconde fois en deux ans à l'encontre du jeune PDG, en affirmant être propriétaire de Facebook à 50%. Même si la ficelle semble grosse, l'homme vient de fournir au tribunal un nombre conséquent de preuves troublantes. Parmi elles, un contrat signé entre lui-même et Zuckerberg qui lui accorderait la moitié des parts de la société, un chèque annulé pour preuve qu'il avait bien versé des fonds, et une douzaine d'e-mails échangés entre les deux collaborateurs entre 2003 et 2004, prenant la forme d'une confrontation d'idées sur le projet.
Bien sûr, on peut légitimement se demander pourquoi Paul Ceglia ne se réveille qu'aujourd'hui, alors qu'il aurait pu réclamer son dû depuis bien longtemps. Contactés, les avocats de Mark Zuckerberg ont déclaré que les documents fournis étaient faux...
En bref, un nouveau bras de fer s'annonce. Mais qui risque le plus ?


Sources : businessinsider.com, nouvelobs.com, 20minutes.fr


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lundi 11 avril 2011

Happy birthday LINUX !

Linus Torvalds (Photo : Wikipedia.fr)
Tout commence le 25 août 1991, à 20h57...
Linus Torvalds, un étudiant de l'université d'Helsinki, réalise un petit sondage via le usenet concernant un système d'exploitation libre qu'il vient de créer (ainsi que son noyau), et qu'il a basé sur le système d'exploitation Minix.
Minix est alors basé sur un micro-noyau, clone d'UNIX (à l'instar de Mac OSX), développé à des fins pédagogiques par un professeur américain (A. Tanenbaum), et Linus en est un fervent utilisateur.
"J'aboutirai à quelque chose de fonctionnel d'ici quelques mois, et j'aimerais savoir quelles fonctionnalités la plupart des gens souhaiteraient y voir incluses", déclare-t-il dans son mail.

La date est historique. En effet, vingt ans plus tard, Linux, le noyau créé par Linus Torvalds, se trouve implémenté dans plus d'une centaine de distributions, dont la plus célèbre, Ubuntu, réputée pour sa stabilité et son interface de plus en plus grand publique, fait aujourd'hui une ombre sérieuse aux monstres commerciaux que sont Windows ou Mac OSX.
Rappelons également que le système d'exploitation Android, qui rencontre un incroyable succès et équipe un nombre croissant de smartphones, est lui-même basé sur un noyau Linux.
Pour fêter dignement ces vingt années, la fondation Linux organise un immense gala à Vancouver du 17 au 19 août 2011(LinuxCon), ainsi que diverses initiatives comme un concours de videos, un concours de T-shirts, ou des cours de développement.

Il ne nous reste plus qu'à souhaiter un excellent anniversaire à Linu(s)x, et à espérer vingt nouvelles années encore plus productives !


Sources : linuxfoundation.org, Wikipedia.fr, blog.roozeec.fr/


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vendredi 8 avril 2011

E-book : l'avenir du livre ?

Photo : Apple inc. 2011 - Tous droits réservés.
Une nouvelle façon de consommer les médias est née avec l'émergence des tablettes multimédia. Via de multiples applications, les éditeurs de presse proposent aujourd'hui à leurs lecteurs une version numérique de leurs quotidiens ou de leurs magazines, souvent plus interactive, mise à jour en temps réelle, et apportant par ce biais une plus-value certaine au consommateur. S'il est vrai que la mutation se fait plutôt timidement (la version numérique restant encore trop souvent "clonée" sur la version papier), elle reste néanmoins une réalité.
Mais ce schéma, idéalement adapté aux organes de presse, ne s'applique pas forcément à la littérature. Comment apporter au livre une vraie dimension interactive ? Les éditeurs, forcés de s'adapter et de suivre le mouvement, numérisent peu à peu leurs catalogues. Mais le consommateur sera-t-il réellement au rendez-vous ?

mercredi 6 avril 2011

Le xoom, concurrent sérieux de l'Ipad 2 ?

Photo : clubic.com
Selon Consumer Reports, le "que choisir" américain, le plus sérieux concurrent de l'Ipad 2 serait la tablette Xoom, fabriquée par Motorola. L'association de consommateurs a en effet classé 11 tablettes selon 17 critères de qualité, et il apparait que la tablette d'Apple surclasse de très loin et à tous niveaux ses concurrents, sauf le Xoom qui semble la talonner.
Malgré cela, la tablette Android de Motorola ne fait pas recettes, et les ventes, selon le constructeur sont jugées "décevantes" et "bien en deçà des prévisions".
Pourtant, le Xoom (rappelons-le : l'une des premières tablettes à tourner sous Android 3.0 Honeycomb), avait fait sensation au CES de Las Vegas début Janvier. Le site Cnet lui avait même décerné le premier prix de son classement. Comparé à l'Ipad en termes techniques et technologiques, le Xoom lui est sensiblement supérieur (avec, entre autres, le support du flash et une meilleure définition d'écran).
On peut alors raisonnablement se demander ce qui fait la différence ? Comment l'Ipad d'Apple fait-il pour largement dominer le marché, alors que des produits techniquement plus évolués ne font pas recette ?
La réponse se trouve sans aucun doute dans une communication sans faille et une excellente définition de la cible. N'est pas Steve Jobbs qui veut...

Sources : L'expansion.com, FRandroid, ces.cnet.com


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