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Vous l'aurez compris, il s'agit en fait d'un mot-valise composé à partir des termes "hack" et "Macintosh"...
Pour ceux qui n'ont jamais été confrontés à ce néologisme, il nous faut remonter à l'année 2005 (en Juin précisément), juste après l'annonce par Apple (lors de la Worldwide Developers Conference) du passage de sa nouvelle génération de machines à une architecture à base de processeurs Intel. La nouvelle, assimilée à une quasi trahison, fit alors un tollé au sein de la communauté des utilisateurs de Mac. La migration vers le processeur Intel transformait toute la gamme de machines PowerPC Apple en "vulgaires" PC, les exposant, selon les puristes, aux virus et à une certaine instabilité. En réalité, il y avait derrière cette transition un enjeu économique majeur pour la firme de Cupertino, puisqu'elle allait mettre un terme au seul défaut réputé de leurs machines : l'incompatibilité avec les systèmes PC. Les nouveaux Mac seraient donc équipés d'un logiciel (Boot Camp) qui leur permettrait d'installer Windows nativement, en parallèle de Mac OSX, et donc de pouvoir exécuter rapidement des programmes conçus pour les PC, et notamment des jeux.
Pourtant, ce que Steve Jobs était alors loin d'anticiper, c'est qu'une telle inovation pourrait, à l'inverse et théoriquement, permettre l'installation des nouvelles versions de son système d'exploitation sur un PC...